Conférence de Presse avec le GMI espagnol Francisco Vallejo Pons |
KARLOVICH: Mesdames et messieurs, je suis heureuse d'accueillir notre nouvel invité, le premier échiquier de l'équipe d'Espagne, le GMI Fransisco Vallejo Pons. Paco, comment se passent vos Olympiades, pour vous et pour l'équipe d'Espagne ? FRANCISCO VALLEJO: Bonjour à tous. J'ai plutôt joué au-dessus de mon classement, jusque là. Je pense que je vais gagner quelques points. Je jouais bien mais j'ai fait quelques erreurs, quelques grosses erreurs, par exemple dans ma partie contre Aronian où j'étais moins bien mais où je n'aurais pas dû perdre. J'ai aussi perdu contre Ivanchuk, mais bon, tout le monde a déjà perdu contre lui. KARLOVICH: Pendant longtemps Shirov a joué au premier échiquier de l'équipe espagnole. Que ressentez-vous maintenant que vous jouez au premier échiquier ? Avez-vous suivi un entraînement spécifique avant ces Olympiades ? Avez-vous eu un soutien particulier de votre fédération ? FRANCISCO VALLEJO: En fait, j'ai déjà joué au premier échiquier lors des championnats d'Europe, à une époque où Shirov était encore avec nous. Bien spur, Shirov est un super joueur mais pour moi, ça ne change rien. Nous avons aussi quelques nouveaux dans l'équipe. Je ne ressens pas de pression particulière au premier échiquier. En ce qui concerne les entraînements, nous n'en avons pas eu beaucoup. Nous avons un bon état d'esprit dans l'équipe, chez les garçons, les filles et chez les entraîneurs et sélectionneurs. Nous sommes très bons amis mais nous nous préparons individuellement. Quant à la fédération, elle nous soutient mais elle manque d'argent, c'est le problème.
KARLOVICH: Hé oui, c'est le problème. Quels sont vos plans pour le futur ? Savez-vous où vous allez jouer ? Je ne vous parle pas de votre avenir personnel, je parle de jeu d'échecs ! FRANCISCO VALLEJO: J'ai un tournoi très important dans deux semaines. C'est le Grand Chelem de Bilbao. Il y aura Aronian, Carlsen, Anand. Ça va être un plateau très relevé. Je ne sais pas trop ce que je viens faire là-dedans. Je suis sûr que ce sera intéressant. En tout il y aura six joueurs et nous jouerons en toutes rondes mais je ne sais pas qui sont les deux autres joueurs. QUESTION D'UN JOURNALISTE: On compte plusieurs nouveaux dans l'équipe d'Espagne. Cela a-t-il changé quelque chose ? FRANCISCO VALLEJO: On a des relations très amicales. Certains arrivent, d'autres partent. Ce n'est pas bien grave. Nous sommes très heureux. Notre équipe, c'est une bande de copains. KARLOVICH: Comment vous détendez-vous après les parties ? Sortez-vous en équipe ou préférez-vous rester un peu tout seul ? FRANCISCO VALLEJO: Hé bien j'aime les Olympiades justement parce qu'on y rencontre un tas d'amis. La plupart des equips resident dans un hotel. Devant notre hotel, il y a une jolie place. Tout le monde s'y retrouve le soir. On y passe de bons moments.
KARLOVICH: ça a l'air sympa, effectivement. Peut-être qu'on devrait passer vous voir un de ces jours, parce que nous, nous sommes dans un autre hôtel. FRANCISCO VALLEJO: Oui, il faut absolument que vous passiez. On a un billard, un bowling, un café. C'est plein de joueurs d'échecs mais certains sont normaux alors n'hésitez pas à passer nous voir. KARLOVICH: Nous sommes heureux de vous avoir eu avec nous pour cette conférence de presse. Je me permets de vous souhaiter bonne chance pour vos prochaines parties.
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