Interview avec Ruslan Ponomariov et Alexander Moiseenko |
Karlovich: Mesdames et messieurs, veuillez accueillir des vainqueurs de cette ronde, les GMI ukrainiens et deux fois vainqueurs des Olympiades Ruslan Ponomariov et Alexander Moiseenko. Ma question : comment s'est passé votre match ? Ponomariov: Ce n'était pas une partie très difficile pour moi. Mon adversaire n'a rien montré de particulier. Je l'ai battu en améliorant ma position graduellement. Moiseenko: Je n'étais pas très bien à la sortie de l'ouverture. Après quoi mon adversaire a joué quelques coups forts mais il s'est retrouvé en zeitnot et je m'en suis sorti avec la nulle. Karlovich: Avez-vous regardé les autres parties et vu que Ruslan avait gagné et que votre équipe menait ? Moiseenko: Pas vraiment. J'étais dans ma mauvaise position jusqu'au cou et la seule chose sur laquelle j'étais concentre c'était sur la façon dont je pourrais bien m'en tirer.
Karlovich: Votre adversaire a pour entraîneur Vladimir Tukmakov, qui était un entraîneur ukrainien. Cela vous a-t-il troublé ? Ponomariov: Pas vraiment. C'est le cas de Sulypa aussi même si je préfère ne pas les comparer. Nous, nous jouons, nous ne pensons pas aux entraîneurs. Karlovich: Qu'est-ce qui vous aide le plus à gagner vos parties ? Moiseenko: Nous sommes forts et nous jouons bien.
Karlovich: Que pensez-vous des conditions de jeu ? Ponomariov: ça pourrait être mieux. Je n'aime pas qu'on soit si loin des lieux intéressants d'Istanbul. En plus, parfois, certains spectateurs nous dérangent. On aurait eu de bien meilleurs résultats sans ces problèmes. Karlovich: C'est-à-dire ? Ponomariov: J'ai gagné 4 parties. Mais j'aurais pu en gagner davantage. Pour vous donner un exemple, j'ai loupé le gain dans le match contre le Monténégro. Mais bon, c'est juste un jeu. Tout peut arriver.
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