Karlovich: Mesdames et messieurs, bienvenue à notre conférence de presse. Permettez-moi de vous présenter le joueur de l'équipe de Turquie 2016 Ali Marandi Cemil Can qui se débrouille très bien dans ces Olympiades et leur entraîneur M.Mikhail Gourevitch. Ma première question va à Mikhaïl : êtes-vous satisfaits des résultats ?

Gourevitch: Je suis très satisfait de ce que nous faisons ici; les garçons se débrouillent très bien et leurs résultats sont bien au-delà de ce à quoi on pouvait s'attendre avant le début de ces Olympiades. Ces garçons n'ont ni peur ni idole, ils se battent jusqu'à la fin de chaque partie. C'est très bien.

Karlovich: Je sais que vous avez eu une journée difficile hier. Que s'est-il passé ?

Cemil Can: Mes coéquipiers et moi-même avions des positions totalement gagnantes mais j'ai été en zeitnot, j'ai loupé un coup évident et ma position s'est écroulée.

Karlovich: Qu'attendez-vous de ces Olympiades ?

Cemil Can: Nous sommes venus pour apprendre et c'est notre principale ambition bien que nous soyons maintenant dans les 40 meilleures équipes de la compétition. Notre heure n'est pas venue : nous avons du talent mais nous devons acquérir plus d'expérience. Dans le futur nous jouerons encore mieux.

Karlovich: Quelles sont les mesures prises en Turquie pour aider à l'éclosion des joueurs de talent ? Aimez-vous travailler ici ?

Gourevitch: Je n'ai jamais vu un pays créer d'aussi bonnes conditions pour des jeunes joueurs : ils ont tout ce dont ils peuvent avoir besoin et notre entraînement se passe très bien. Je suis très fier de travailler en Turquie.

Karlovich: Vous êtes un fort joueur. Pourquoi ne participez-vous pas cette année ?

Gourevitch: J'ai déjà joué aux Olympiades mais maintenant, je me concentre sur l'entraînement. Certains de mes élèves sont maintenant devenus entraîneurs eux-mêmes. Je n'ai donc plus besoin de jouer. Ma tâche est de faire éclore des joueurs de talent et je sais qu'ici c'est possible.