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Conférence de presse avec l’équipe de Jamaïque

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KARLOVICH: Permettez-moi d'accueillir nos invites, les représentants de l'équipe de Jamaïque : le Président de la Fédération Jamaïcaine des Echecs Ian Wilkinson, le capitaine de l'équipe masculine, Russel Porter, la capitaine de l'équipe féminine, la GMF Debora Richards Porter, le premier échiquier de l'équipe féminine, la décuple championne de Jamaïque et Krishna Grey, Championne de Jamaïque en titre. Comment l'équipe de Jamaïque s'est-elle préparée aux Olympiades ?

WILKINSON: Tout d'abord, permettez-moi de remercier les organisateurs de ces Olympiades. C'est un privilège et un plaisir d'être dans cette fantastique ville d'Istanbul. Nous nous amusons beaucoup même si les parties sont dures. Notre préparation a été très bonne. Notre équipe féminine s'est préparée avec le MI et entraîneur Russel Porter qui se trouve être le mari du premier échiquier féminin.

 

Notre équipe masculine s'est aussi préparée mais pas autant que l'équipe féminine. Mais nous sommes confiants en nos moyens. Nous sommes surtout attentifs aux femmes. Elles passent en priorité pour nous. A Khanty Mansiysk, elles avaient gagné la catégorie E.

KARLOVICH: Quels sont vos objectifs pour ces Olympiades ?
DEBORA: Le principal objectif est de gagner et de faire de mon mieux à chaque partie. Jouer les meilleurs échecs possibles. Notre victoire dans la catégorie E des dernières Olympiades a montré nos ambitions. Nous avons fait de notre mieux pour représenter notre pays. C'est tout.

KRISHNA: C'est la première fois que je viens à Istanbul. Ces Olympiades sont vraiment intéressantes. J'ai vu plein de parties passionnantes et j'aime que les parties soient diffusées sur plusieurs écrans. Quant à mon objectif personnel, j'espère obtenir un titre ici.

KARLOVICH: J'aimerais poser une question au capitaine de l'équipe : qu'attendez vous de vos equips pour ces Olympiades ?

PORTER: Pour le moment, nous n'avons pas réussi ce que nous voulions faire. Mais ce n'est que le début et il nous reste du temps pour faire un bon résultat. J'aimerais que nous finissions avec 50%. Ce que nous avons réussi lors des précédentes Olympiades est très difficile à reproduire mais c'est ce que nous voulons.

Jamaica

 

KARLOVICH: Chacun sait que la Fédération Jamaïcaine est très active dans le projet "Chess in Schools". Pouvez-vous nous dire quelques mots à propos de cette politique de développement scolaire ?

WILKINSON: Vous avez raison, notre fédération est très active et nous nous employons dans de nombreuses directions. Debora Porter est un des meilleurs entraîneurs; elle enseigne les échecs dans de nombreuses écoles. Par conséquent, nous avons beaucoup de nouveaux joueurs qui se sont mis à jouer récemment.
Selon mes estimations, nous approchons les 20000 joueurs, notamment des scolaires qui ont commence il y a peu. Nous avons beaucoup d'écoles où les échecs sont au programme. J'en suis très heureux car notre pays ne compte que 2,7 millions d'habitants. Proportionnellement, nous nous approchons des chiffres de la Turquie. Nous avons beaucoup de joueurs plein de talent qui, je l'espère, intégreront bientôt notre équipe nationale.

KARLOVICH: Je suis sûr que M.Wilkinson aimerait parfois poser sa veste de président fédéral pour s'asseoir derrière l'échiquier. Et vous, M.Porter, comment gérez-vous le stress au quotidien ? Est-ce que c'est difficile d'attendre le résultat de ses joueurs ?

WILKINSON: Bien sûr j'aime jouer mais j'aime encore plus aider mes joueurs et ma fédération.

PORTER: C'est toujours difficile d'attendre la fin des parties. Je souffre pour mes joueurs et attends les bonnes nouvelles.

KARLOVICH: Je vous souhaite bonne chance pour la suite !