ortabanners 01ortabanners 02ortabanners 03ortabanners 04ortabanners 05

Interview avec Yuri Garett et Pavel Tregubov, représentants de l’ACP

Press conference ACP thumb

Fontaine: Mesdames et messieurs, veuillez accueillir Yuri Garett, représentant de l'ACP et Pavel Tregubov, trésorier de l'ACP. Ma première question : quelle est la situation actuelle de l'ACP et pouvez-vous nous en dire un peu plus en quelques mots sur cette structure ?

Garett: Hé bien, le but de l'ACP est de coopérer avec la FIDE et sa raison d'être est d'apporter son aide aux joueurs professionnels. Nous sommes donc ouverts à toute discussion et nous voulons être en contact avec tous les acteurs. Il est important d'avoir un dialogue ouvert.

Fontaine: Combien l'ACP compte-t-elle de membres ?

Tregubov: En tout, nous avons environ 1000 membres. Cela fait de nous un acteur important sur la scène échiquéenne.

Fontaine: J'ai entendu dire que l'ACP comptait en son sein non seulement des joueurs professionnels mais aussi des personnes qui travaillent dans les échecs. Avez-vous une stratégie spécifique pour les nouveaux venus, qu'ils soient issus de pays ayant récemment adhéré à la FIDE ou qu'ils soient journalistes ?

Garrett: Nous mettons tout le monde sur un pied d'égalité. Par exemple, si nous augmentons la dotation d'un tournoi, nous l'augmentons pour tous. Si nous donnons des accréditations à des journalistes c'est pour qu'ils aient tous les mêmes droits. Nous jouons parfois le rôle d'arbitre quand il n'y pas de solution qui se présente entre des spécialistes des échecs et nous en sommes fiers. C'est très important pour nous de procéder ainsi.

Press conference ACP

 

Karlovich: Quel est votre opinion à propos du GMI Atalik. Quel camp soutenez-vous ?

Garrett: Que les choses soient claires, nous ne prenons partie pour personne dans cette affaire. C'est notre rôle aussi de rester neutre. Atalik n'est pas satisfait de l'issue de ce conflit et nous lui souhaitons le meilleur pour le futur mais surtout nous aurions aimé qu'il y ait un dialogue entre lui, la FIDE, la Fédération turque des échecs et la Fédération grecque des échecs.

On ne peut pas résoudre le problème en une semaine. Nous devons étudier tout cela correctement, mais M. Atalik a persisté dans son impatience et maintenant il lui arrive ce qui lui arrive.